Il y a quelques jours, en déjeunant avec un ami que nous allons appeler Tom j’ai eu une conversation concernant la sémantique et son impact sur le e-commerce qui à tourné d’une curieuse manière.
Si mon ami Tom est toujours partant pour une conversation pêchue sur la différence entre l’étymologie, la taxonomie et la sémantique et leur diverses manières d’influer sur la signification dans le langage. Oui, croyez-le ou pas, j’ai parfois des conversations aussi techniques autour d’une côte de bœuf le midi. Je l’ai vu décrocher de la conversation lorsque j’ai amené cette conversation sur le terrain du e-commerce.
Comme je vous l’ai déjà dit, il est important que les mots utilisés par le commerçant soient bien compris et utilisés par les visiteurs de son site. Pour couvrir ce challenge il faut travailler sa sémantique en rapport avec celle de sa clientèle potentielle. Bref…
Finissant ma démonstration sur le sujet, devant l’air désabusé de Tom je m’inquiète de savoir ou mon raisonnement pèche ? Et Tom de me répondre : Tu sais les manières de vendre des petites culottes sur internet, c’est un peu hors de mes préoccupations et de mon éthique.
Vous le savez, je déteste m’entendre dire que mon travail de valorisation marketing n’est pas éthique et je fait remarquer à Tom que ce travail est tout aussi valable pour des officines charitables comme « la croix rouge » ou « sidaction » qui ont aussi besoin de se faire comprendre et de convaincre leur visiteurs de faire un don.
Mais Tom n’en a cure, pour lui le marketing a dû être inventé par le diable, voire même par les « capitalistes » ce qui est, pour lui, encore pire.
Je lui explique qu’en général en dehors de mon travail rémunéré, je milite et travaille pour les petits e-commerçants qui ont besoin de conseils pour arriver à challenger les grosses structures. Grosses structures qui devraient dans les mois ou années à venir, si l’on n’y prend pas garde, tuer les petits commerces virtuels après avoir détruit les petits commerces physiques à force d’implantation d’hypermarchés.
Et là, je me mets à halluciner, car si il y a bien une chose qui devrait convaincre Tom que le marketing peut être éthique, c’est bien que les petits commerces arrivent à jouer sur internet d’égal à égal avec ces entreprises cotées en bourse.
D’un côté un enrichissement humain qui fait vivre des familles face à une création de valeur redistribuée à des actionnaires. Notre ami Tom, dont le cœur est pourtant situé à gauche, met dans le même panier de “l’argent sale” les grands groupes et les vendeurs de culottes blanches.
Tous ces gens utiliseraient le marketing afin de manipuler les esprits dans un objectif pécuniaire. Qu’ils soient petits ou grands, ces mécréants veulent tout pour eux et sont tous pourris !
Bref… un bon nombre de griefs que j’ai déjà entendu par ailleurs et qui m’étonnent dans la bouche de Tom que je croyais pourtant nettement plus intelligent que la moyenne au vu de nos conversations philosophiques. Si si, je vous l’assure, face au savoir de Tom je me sens parfois tout petit.
Alors… je le déclare ici bien fort :
Je suis fier de travailler pour ceux qui vendent des petites culottes sur internet !
Je suis fier de contribuer au succès de l’activité de quelques amis qui ont utilisé mes conseils et les font fructifier chaque jour.
Je suis fier de travailler à la création de valeur et à la différenciation.
Je suis fier de contribuer à rendre les produits plus beaux, les services plus indispensables.
Je suis fier d’aider les commerçant à convaincre, à inspirer la confiance
Je suis fier d’aider les petits e-commerce à se préparer à l’arrivée des grosses structures sur leur marché.
Je suis fier de tout cela et de bien plus….
Il était important que je le dise.
Merci de m’avoir écouté